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Karina Pawlikowski et Julien Morissette, La douleur, 2020.
Photo : Jonathan Lorange

La douleur

Karina Pawlikowski et Julien Morissette

Projet spécial

Le projet La douleur est présenté à AXENÉO7 dans le cadre de l'événement radiophonique éphémère Radio-Hull 2020 organisé par le Centre de production DAÏMÔN.

La douleur est une performance audio portée par Julien Morissette et Karina Pawlikowski abordant les enjeux liés à la parentalité, au lègue et à la transmission. Ce projet d’autofiction met en lumière un récit où s'entremêle la mémoire, la maternité et la douleur de devenir parent : d’engendrer un attachement démesuré capable de nous achever.

La douleur a pris forme initialement lors de l'événement DIX au Centre national des Arts, le 30 novembre 2019, sous l'invitation de Mani Soleymanlou. La rencontre post-performance abordera le contexte de création de La douleur. Mani Soleymanlou et Marjolaine Beauchamp se joindront au couple pour discuter des enjeux liés à la parentalité, au lègue, mais aussi à ce que c'est que de performer au théâtre et en art performance.

Collaborateur.ice.s : Marjolaine Beauchamp et Mani Soleymanlou

Médiateur de la discussion : Jean-Michel Quirion

Julien Morissette est un réalisateur, concepteur sonore et musicien originaire de Gatineau, où il vit et travaille. Depuis 2016, il a une pratique en arts numériques axée sur la création radiophonique et la mise en récit. Il a créé et conçu l'installation audio Durant des années, nous fûmes incapables de parler d'autre chose (Centre d'exposition L'Imagier, 2019), il a été concepteur radiophonique du projet Néon Boréal (Théâtre du Trillium, 2019), concepteur sonore pour la pièce en dehors (Galerie UQO, 2019) de Karina Pawlikowski et auteur des documenteurs En direct de présentés au Centre national des Arts et à La Nouvelle Scène. En 2017, il a co-fondé le Festival Transistor et la boîte Transistor Média. On lui doit des séries audio comme L'heure de radio McGarrigle, Proxémie et Signal nocturne (Télé-Québec), Synthèses I et II (QUB radio) et Labrosse-Wellington (Radio-Canada).

Karina Pawlikowski
Depuis trois décennies, j'ai un corps que j'utilise pour faire des actions qui sont rarement rémunérées. J'accouche, j'allaite, j'étudie et je produis des choses parfois visibles, parfois mangeables, parfois vivantes. Certaines de ces choses sont élevées au rang d’oeuvres et sont approuvées par des acteurs du milieu de l'art contemporain. Ces objets sont ensuite exposés, diffusés et acquis en échange d'une valeur pécuniaire variable. Quand j'étais enfant, je collectionnais les pierres précieuses dans le Nord-du-Québec. Le quartz est ma plus grande acquisition jusqu’à présent.