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Envers la Tyrannie du Réel : Matérialité et Exubérance Camp en Vidéo-Performance

Exposition collective

Exposition
Vernissage

Entrée libre
Nourriture sur donations
Bar sur donations
Stationnement gratuit

Présentée dans le cadre de la programmation hivernale du centre, l'exposition Envers la Tyrannie du Réel : Matérialité et Exubérance Camp en Vidéo-Performance / We Made This Mostly at Home with Stuff We Already Had in Our Apartment, commissariée par Chloë Lum et Yannick Desranleau, prend place dans les trois salles d'AXENÉO7.

Nous vivons notre vie et faisons l'expérience du monde à travers des matériaux, des objets, des choses - en retour, ces choses sont la façon dont nous nous construisons et nous affirmons ; nous les choisissons parce que leurs propriétés nous aident à nous interfacer avec le monde et à y naviguer. Les associations que nous faisons avec ces objets et ce que nous lisons comme leurs « comportements » anthropomorphiques font surgir des significations, transformant notre relation avec la chose en une relation qui est à la fois extrêmement personnelle et hautement politique. 


L'exposition de notre propre interconnexion avec le monde matériel, en tant qu'affirmation d'une déviance de la norme, appelle à une reconsidération du banal. En effet, le fait de renforcer délibérément l'humour et la théâtralité qui émergent déjà de la révélation de nos relations étranges et personnelles avec les choses peut être une méthode pour dévoiler des vérités autrement invisibles d'un monde complexe et entremêlé.


Les œuvres choisies pour cette exposition montrent comment, par leur manipulation et leur présentation, les objets sont par défaut empreints d'une théâtralité innée. Dans les performances réalisées à l'écran, ils jouent le rôle d'« accessoires » - un simple outil ou véhicule qui met en valeur un geste donné - ou ils peuplent l'environnement dans lequel la performance se déroule, renforçant la dramaturgie jusqu'à l'exubérance - qualifiée de « camp ». Cette sélection d'œuvres vidéo couvre un spectre d'approches, esquissant une gamme d'expressions possibles à travers le matériau : du poétique au personnel, en passant par le loufoque et le politique. Ces artistes démontrent que la « chose » est un véhicule qui permet d'atteindre une profondeur dans la nuance, ce qui n'est pas possible avec des gestes ou des textes seuls.

Chloë Lum et Yannick Desranleau reconnaissent le soutien d’AXENÉO7 dans le cadre du programme Autorésidences 2020 pour la genèse de ce projet. “Envers la tyrannie du réel” est la troisième itération de cette exposition, ayant débuté comme soirée-projection dans le cadre des dv_vd par Vidéographe et Dazibao, pour ensuite être présentée sous le titre “We Made This Mostly at Home with Stuff We Already Had in Our Apartment: Prop Performance and Camp in Contemporary Canadian Video Art” à la galerie FAB de l’Université de l’Alberta.

Commissaires

Chloë Lum et Yannick Desranleau

Artistes

Maya Ben David
Maya Ben David (MBD) est un avion anthropomorphe d’origine iranienne juive vivant à Toronto. Travaillant dans les domaines de la vidéo, de l’installation et de la performance, elle crée des mondes et des personnages qui soutiennent son exploration continue de l’anthropomorphisme, du cosplay et des personnages performatifs. Ben David présente les histoires d’origine de ses personnages sous forme de vidéos et de performances, et les développe ensuite en ligne. Ses personnages habitent souvent dans des univers parallèles empreints de nostalgie, comme les mondes des Pokémons et de Spiderman. Ben David joue également le personnage de MBD, connu pour ses multiples querelles avec ses nombreux alter egos et avec le monde de l’art.

Mike Bourschied
Articulée autour de la sculpture et de la performance, la pratique de Mike Bourscheid implique la fabrication d’appendices et de prothèses peu amènes et ridicules pour canaliser un personnages singulier comme dispositif d’interrogation de certains aspects de la masculinité, de l’arrogance européenne et du pouvoir patriarcal.
Bourscheid a représenté le Luxembourg à la 57e Biennale de Venise en 2017, et parmi ses expositions récentes citons la galerie Richmond Art Gallery (Canada), le Centre National de l’Audiovisuel (Luxembourg) et Heidelberger Kunstverein (Allemagne). Mike Bourscheid présente actuellement une exposition solo à 1646 (La Haye, Pays-Bas) et il prendra bientôt part à des expositions à Gr_nd (Berlin, Allemagne) et à la Galerie Hyperbien (Paris, France). Mike Bourscheid est basé à Luxembourg et à Vancouver.

Edith Brunette et François Lemieux
Edith Brunette est artiste, autrice et chercheuse. À la croisée de l’art et du politique, ses recherches portent une attention particulière aux discours dominants et aux pratiques qui les contestent. Docteure en sciences politiques, elle est l’autrice d’une thèse sur les conceptions de la liberté et l’engagement politique des artistes canadien×ne×s (Université d’Ottawa, 2024. www.edithbrunette.net

Les activités artistiques de François Lemieux allient pratique, édition et recherche sous la forme d’installations, de documents et de situations. Ses divers projets cherchent à alimenter une réflexion collective sur les notions de valeur, de commun et de rapport à la norme. Il a initié plusieurs projets collectifs et indépendants tels que We left the warm stable and entered the latex void de 2008 à 2010 ou la publication qu’il coédite, Le Merle. Cahiers sur les mots et les gestes (lemerle.xyz). Il a également contribué au projet collectif Journée sans culture.

Océane Buxton et Salesforce Child
Océane Buxton est une artiste visuelle qui se spécialise en vidéo, en conception sonore, en confection de costumes, en photographie et en performance. Son travail porte principalement sur la mythologie du vedettariat et sur l’impact identitaire des communautés Internet. Elle a grandi à Québec, mais elle réside à Montréal depuis 2017. Elle est diplômée du baccalauréat en Intermedia/Cyberarts de l’Université Concordia depuis le printemps 2021 et elle a étudié à RMIT School of Art (Melbourne, Australie) en 2019. Elle est étudiante au programme de maîtrise en arts visuels et médiatiques à L’UQÀM depuis l’automne 2023. Elle fait partie de la 6e édition du programme Artch et ses oeuvres ont été diffusées par le centre d’artistes Ada X, La Bande Vidéo, Struts Gallery (Sackville, Nouveau-Brunswick), ainsi que la plateforme d’art web Galerie Galerie. En 2021, animée par sa curiosité pour l’industrie du divertissement, elle a participé à l’émission de téléréalité culinaire Un souper presque parfait.

Summer Emerald/Salesforce Child est une artiste multidisciplinaire ayant grandi dans une petite ferme au sud de l’Ontario, et qui vit et travaille aujourd’hui à Montréal. Elle s’intéresse à la dissonance entre les préoccupations sincères pour l’environnement et l’intensification des habitudes insoutenables face aux changements imminents, dans un contexte où un paysage corporatif exploite ces peurs et désirs à des fins lucratives. Sa pratique artistique subvertit et amplifie ces contradictions, les poussant jusqu’à l’absurde. Diplômée du baccalauréat en peinture et dessin de l’Université Concordia en 2022, elle y a présenté la même année sa première exposition personnelle intitulée We’re all going to heaven together at the same time. Ses oeuvres vidéo et de performance ont été diffusées à plusieurs reprises sur Adult Swim, ainsi qu’à Dazibao, Pop Montréal et Ada-X. En 2024, elle a publié un livre intitulé The Children of Salesforce: Learning from the Artifacts of an Ancient Folk Religion.

Marissa Sean Cruz
Marissa Sean Cruz est un·e artiste de multimédia numérique et de performance vidéo basé·e à Kjipuktuk (communément appelé Halifax). Les sujets d’intérêt de Cruz portent sur le travail, le pouvoir et la surveillance tels qu’ils sont perçus par les plateformes numériques et la culture pop. Ses vidéos expérimentales comprennent le found footage, la modélisation 3D, la conception sonore et les performances costumées afin d’examiner les systèmes de valeur avec une sensibilité critique. Ses oeuvres satiriques visent à capturer un présent contemporain au rythme effréné et à envisager des avenirs possibles et libératoires.

Rah Eleh
Rah Eleh est une artiste de vidéo, d’arts numériques et de performance et candidate au doctorat à die Angewandte (Université d’arts appliqués) à Vienne en Autriche. Le travail de Rah a fait l’objet de nombreuses expositions au niveau national et international notamment : la Biennale de Venise (ECC, Palazzo Mora), les prix Juno (Canada), le Musée national (Oslo, Norvège), Vögele Kultur Zentrum (Pfäffikon, Suisse), Nuit Blanche (Toronto), Museum London (Ontario), Vienna Art Week (Autriche), la Galerie d’art de l’Université de Carleton (Ottawa), Williams College Museum of Art (Williamstown, Massachusetts), Miami Art Basel, Nieuwe Vide (Haarlem, Pays-Bas), SomoS Art Haus (Berlin, Allemagne), Kunsthaus Graz Museum (Graz, Autriche) et le Centre culturel Onassis (Athènes, Grèce). Elle est récipiendaire de nombreux prix, y compris une nomination au prix Sobey pour les arts en 2023, une bourse Chalmers Arts Fellowship, de nombreuses subventions du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de l’Ontario et du Toronto Art Council, une bourse du CRSH pour son MFA et une bourse du Programme de bourses d’études supérieures du Canada au niveau du doctorat. Elle a bénéficié de nombreuses résidences, notamment à l’ONX Studio (NYC, NY, 2024), Intergenerational LGBTQ Artist Residency (Toronto Island, 2019), Koumaria Residency (Grèce, 2016), MUU Galleria (Helsinki, 2015), Studio Das Weisse Haus (Vienne, 2014) et la résidence Artslant Georgia Fee Residency (Paris).

Erica Eyres
Erica Eyres (née en 1980 à Winnipeg, Canada) vit et travaille à Glasgow au R.-U. Le travail d’Eyre utilise des images et des objets trouvés sous forme de vidéos, dessins, peintures et sculptures pour explorer le manque de fiabilité de l’autobiographie et la vérité subjective de l’artiste.
Ses expositions solo comprennent Do I Have to Love You? à OTP Copenhagen, Copenhague (2023); Family Meal à Norberg Hall, Calgary (2022); Another Dirty Room à Celine, Glasgow (2022); et Too Shy to Party à Plaza Plaza, Londres (2020). Parmi ses expositions collectives, citons Secret Signals avec Keith Boadwee à OTP, Copenhague (2021); Lunch, organisé par Panel Glasgow pour London’s Kitchen (2021); et Private Behaviour à White Columns, New York (2021).

Beth Frey avec Phth
Beth Frey utilise une variété de médiums, y compris le dessin, la peinture, la vidéo, la sculpture et l’installation. Avec son sens de l’humeur ironique et absurde, Frey s’amuse à faire ressortir les contradictions de ses thèmes, brouillant les limites entre le beau et le grotesque, l’innocent et le pervers, intégrant souvent des représentations d’elle-même dans son monde chromatique digne d’un dessin-animé. En procédant à partir de ses aquarelles aux couches complexes, Frey incorpore des applications pour smartphone accessibles et des outils de génération d’images par IA pour étendre cet univers et y intégrer son corps en tant qu’acteur actif.
Frey est titulaire d’une maîtrise (MFA) en peinture et dessin de l’Université Concordia et d’un baccalauréat (BFA) de l’Université de Victoria. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions solos au Canada, aux É.-U., au Mexique et au R.-U., et elle a pris part à plusieurs exhibitions collectives, y compris au Museo Cabañas de Guadalajara au Mexique et au Dowse Art Museum à Lower Hutt en Nouvelle-Zélande. Ses collaborations avec le collectif vocal expérimental Phth ont figuré à la Biennale Femsa de 2024 à Guanajuato au Mexique et ont été présentées à l’Université d’Alberta. Frey partage actuellement son temps entre Montréal et Mexico.

Séamus Gallagher
Séamus Gallagher est un·e artiste des arts photographiques d’origine irlando-canadienne vivant entre le territoire du Traité no1 et Kjipuktuk/Halifax, en Nouvelle-Écosse. En insufflant une esthétique queer à l’autoportrait, aux moteurs de jeux vidéo et à la construction de décors, Gallagher s’intéresse au camp, aux limites de la représentation et à l’échec comme forme de libération. Sa pratique est souvent réalisée sous forme d’oeuvres vidéo, de séries de photographies, d’installations ou parfois de RV. Son travail a fait l’objet d’expositions au Museum of Contemporary Art à Toronto, au Musée des Beaux-Arts de Leipzig, au Musée du portrait du Canada, ainsi qu’au Festival international du film de Locarno en Suisse, entre autres. En 2023, iel réalise sa première exposition muséale solo au Musée McCord Stewart à Montréal, dans le cadre de la biennale de l’image MOMENTA de cette année-là.
Gallagher est lauréat·e du prix Scotiabank New Generation Photography Award de 2022, du prix Nova Scotia Emerging Artist Recognition Award de 2022 et du prix BMO 1st Art Award de 2019. En 2023, iel a été sélectionné·e comme artiste sur la courte liste pour le Prix Sobey pour les arts, décerné par le Musée des beaux-arts du Canada. Cette même année, iel a exposé ses oeuvres au MBAC, représentant le Canada atlantique à l’exposition du prix annuel. En 2024, Gallagher a été sélectionné·e comme artiste sur la liste longue pour le Prix Sobey pour les arts.

Geneviève Matthieu
Geneviève Matthieu est un duo d’artistes formé à Rouyn-Noranda (Québec) à la fin des années 1990. Par le biais de performances, d’installations, de vidéos, de concerts et de poésie, le duo crée des représentations collectives et des mises en scène de tableaux sociaux inspirés de l’art et la vie. Le duo a présenté son travail à l’occasion de nombreuses expositions et événements au Canada et en Europe, notamment au Musée d’art de Joliette, à l’Usine C (Montréal), à la Fonderie Darling (Montréal), au festival 7a*11d (Toronto) au Centre Wallonie Bruxelles (Paris), à La Capella (Barcelone) et au festival actoral (Marseille).
Les artistes ont été sélectionnés en 2024 pour une résidence du Conseil des arts et des lettres du Québec au Centre international d’accueil et d’échanges des Récollets à Paris et en 2022, est lauréat du programme de résidences 2-12 de la Cité internationale des arts à Paris. En 2023, le duo est listé parmi les finalistes du Québec au Prix Sobey pour les arts présenté par le Musée national des beaux-arts du Canada et au Prix en art actuel du Musée national des beaux-arts du Québec en 2018.

Lenore Claire Herrem
Lenore Claire Herrem est une artiste transdisciplinaire originaire de Saskatoon qui travaille à Tio’Tia:Ke (Montréal) depuis 2013. Formée au théâtre, elle travaille également dans les domaine des arts plastiques, de l’animation, de l’art numérique, de l’art vidéo et de l’art performance. Elle utilise le nom de son personnage Sandy Bridges pour ses oeuvres de cabaret et ses séries web, et le nom Precious Puppies pour son modeste empire d’animation et de marchandises.

Marisa Hoicka
Marisa Hoicka (Canada) crée des films, chorégraphie des danses, réalise des installations et peint. Son film récent « Teen Girl Fantasy » a été inclus dans la liste courte du prix Tigre d’or du Festival international du film de Rotterdam en 2024 (Pays-Bas), au Festival international du cinéma indépendant de Buenos Aires - BAFICI (Argentine), au Palm Springs International Short Film Festival (É.-U.), au Festival international du film de Karlovy Vary (Tchéquie), au Festival international du film de Curtas Vila do Conde (Portugal), au Festival international du film de Guanajuato (Mexique), au SF Cinematheque’s Crossroads Film Festival (San Francisco, É.-U.) et au Festival international du film de Calgary. Elle a exposé son travail dans de nombreux festivals et musées de renom, notamment le Festival du court métrage d’Uppsala, le Festival du film international de Vancouver, le Festival Antimatter Media Art (Victoria, Canada), le Festival du film d’Ann Arbor, la galerie Oakville Galleries, le San Francisco Museum of Modern Art, la Power Plant et bien d’autres encore.
Elle a chorégraphié des pièces pour Toronto Dance Theatre,
Dancemakers et a performé dans le cadre du 7a*11d International Performance Art Festival. Elle a pris part à des résidences au Sirius Arts Centre à Cork en Irelande, à la Doris McCarthy Artist Residency et au Images Festival.
Hoicka a reçu plusieurs subventions du Conseil des arts de l’Ontario, une subvention d’art visuel du Conseil des arts du Canada et une bourse de la Writer’s Union of Canada. Elle est titulaire d’une maîtrise en médias numériques de la Toronto Metropolitan University et d’un baccalauréat en arts plastiques de l’Université de Concordia (Montréal).

Mathieu Lacroix
La pratique multidisciplinaire de Mathieu Lacroix s’exprime par le dessin, la sculpture, l’installation ainsi que la performance. La notion du « croquis » est au coeur de son travail, qu’il traduit à la fois comme approche conceptuelle et comme technique appliquée à travers un large éventail de mediums. Par ses productions éphémères, le théâtre du commun est d’une part mis de l’avant et de l’autre, perverti par la construction d’une irréalité poétique.
Mathieu Lacroix (né en 1981 à Port-au-Prince, Haïti) est un artiste montréalais qui a grandi à Drummondville (Québec). Il détient un Bac en Arts Médiatiques de l’UQAM. Lacroix a récemment exposé à l’Off Biennale d’art africain contemporain de Dakar (Sénégal), au Centre Clark (Montréal), à la Maison de la culture Côte-des-Neiges (Montréal), et à CIRCA art actuel (Montréal). Il a performé dans de nombreux évènements culturels, y compris le 7a*11d, Festival international de la performance à Toronto, et à Dazibao à Montréal. Ses oeuvres font partie des collections de la Ville de Montréal et de Drummondville.

Amy Lockhart
Amy Lockhart est cinéaste, animatrice et artiste. Ses films d’animation ont été projetés internationalement, y compris au Whitney à New York, au British Film Institute, au N.Y. Anthology Film Archives, au GLAS Animation Festival, au Ann Arbor Film Festival, au Festival international du film d’animation d’Ottawa, au Carnegie Mellon, et au Festival international d’animation d’Hiroshima. Lockhart a bénéficié d’une bourse de l’Office national du film du Canada et du soutien du Conseil des arts du Canada. Elle a effectué des résidences à la Quickdraw Animation Society de Calgary, à la Struts Gallery, et à la School of the Art Institute of Chicago. Ses dessins, ses bandes dessinées et ses peintures ont été publiés par Fantagraphics (Ditch Life, 2019), Drawn & Quarterly (Dirty Dishes, 2009) et Colour Code (Looking Inward, 2016). Ses animations sont conservées dans les archives de l’animation expérimentale de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.

Chloë Lum et Yannick Desranleau
La pratique artistique collaborative de Chloë Lum et Yannick Desranleau est marquée par la théâtricalité et la choréographie, investies via la vidéo, la performance, la sculpture, le son, le texte, et la photographie déployés dans leurs installations. Iels s’intéressent à la relation complexe et évasive entre les corps et les objets inanimés, sujet qu’iels explorent plusieurs années sous la lentille de la maladie chronique. Collaborant depuis 2000, ils sont basés à Amiskwaciwâskahikan (Edmonton).
Ils ont exposé notamment à la Esker Foundation, Calgary; au Musée d’art contemporain de Montréal; à la Kunsthalle Wien ; au BALTIC Centre for Contemporary Art; au Whitechapel Project Space, Londres; à l’Université du Texas, Austin; à la Confederation Centre Art Gallery, Charlottetown; et à la Blackwood Gallery, Université de Toronto. Leurs oeuvres font partie des collections du Victoria and Albert Museum, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art contemporain de Montréal et du Musée national des beaux-arts du Québec.

Elizabeth Milton
Elizabeth Milton (elle/iel) est une artiste d’origine européenne mixte, d’ascendance croate et anglaise, vivant sur les territoires non cédés des Premières Nations xwməθkwəy̓əm (Musqueam), Skwxwú7mesh (Squamish) et Səl̓ílwətaʔ (Tsleil-Waututh) à Vancouver au Canada. Sa pratique d’arts plastiques et de performance s’appuie sur un jeu de personnages absurdes et une expressivité hyperbolique pour explorer l’identité, l’affect et le potentiel radical de la performativité comique. Ses oeuvres interdisciplinaires et collaboratives intègrent un éventail de participants, y compris des membres de sa famille et des hypnotistes, visant à examiner de manière critique le langage visuel et les structures de pouvoir du spectacle amateur.
Ses oeuvres ont été exposées et présentées au Canada, aux États-Unis et en Europe. Parmi ses performances récentes, citons une comédie musicale collaborative avec un groupe d’aîné·e·s, Queen Tilly & the Marys (VIVO Media Arts Centre, Vancouver), et A Guided Meditation with VHS Eyelashes à Dynasty Handbag’s Weirdo Night (Los Angeles). Milton est titulaire d’une maîtrise en arts plastiques de l’Université de Colombie-Britannique et d’un baccalauréat (BFA) en arts visuels de Simon Fraser University. Elle est directrice adjointe du département et membre du corps enseignant du département des beaux-arts du Langara College où elle dispense des ateliers d’arts visuels et de performance.

Bridget Moser
Bridget Moser est une artiste de la performance et de la vidéo qui travaille avec des objets inanimés et son propre corps. Elle a présenté son travail au musée Remai Modern, la Southern Alberta Art Gallery, la Vancouver Art Gallery, au Western Front, au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Esker Foundation, au Musée des beaux-arts de l’Ontario et à la Mercer Union. Elle a été sélectionnée comme artiste sur la liste courte du Prix Sobey pour les arts et a reçu le prix Hnatyshyn Foundation Mid-Career Visual Arts Award en 2023.

Sin Wai Kin
Sin Wai Kin (né·e en 1991, Toronto, Canada) donne vie à la fantaisie en racontant des histoires par l’image animée, la performance, l’écriture et l’impression. S’inspirant de ses expériences de vie entre des catégories binaires, ses oeuvres donnent corps à des mondes alternatifs pour décrire des expériences vécues en rapport au désir, à l’identification et à la conscience.
L’artiste est lauréat·e du 24e Prix artistique Baloise à l’Art Basel 2023 pour sa série de films Portraits (2023). Son film, A Dream of Wholeness in Parts (2021), a été nominé pour le prix Turner Prize 2022 et inclus dans l’exposition itinérante British Art Show 9, ainsi que projeté au 65e Festival du film de Londres du British Film Institute. Parmi ses expositions solos récentes, citons MUDAM, Luxembourg (2024); Buffalo AKG Art Museum, New York (2024); Berkeley Art Museum & Pacific Film Archive, Berkeley (2023); Fondazione Memmo, Rome (2023); Soft Opening, Londres (2022); It’s Always You à la Blindspot Gallery, Hong Kong (2021); Narrative Reflections on Looking au Musée d’art contemporain de Zagreb (2020) et Indifferent Idols au Taipei Contemporary Art Center, Taipei (2018).
Ses expositions collectives incluent The Museum of Contemporary Art, Toronto; Cement Fondu, Paddington (2024); Somerset House, Londres (2024); Mudam, Luxembourg (2023); Taikwun, Hong Kong (2022); The British Museum, Londres (2022). Les oeuvres de Sin font partie des collections du British Museum Prints & Drawings, de la White Rabbit Gallery à Sydney, de la Ferens Art Gallery à Hull, de la Ingram Collection of Modern British Art au R.-U., du Buffalo AKG Art Museum à Buffalo, de la Sunpride Foundation à Hong Kong et du M+ Museum à Hong Kong.
Kong.

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